Determinants of pain assessment documentation in intensive care units

Can J Anaesth. 2021 Aug;68(8):1176-1184. doi: 10.1007/s12630-021-02022-1. Epub 2021 Jun 8.

Abstract

Purpose: The underassessment of pain is a major barrier to effective pain management, and the lack of pain assessment documentation has been associated with negative patient outcomes. This study aimed to 1) describe the contextual factors related to pain assessment and management in five Québec intensive care units (ICUs); 2) describe their pain assessment documentation practices; and 3) identify sociodemographic and clinical determinants related to pain assessment documentation.

Methods: A descriptive-correlational retrospective design was used. Sociodemographic data (i.e., age, sex), clinical data (i.e., diagnosis, mechanical ventilation, level of consciousness, severity of illness, opioids, sedatives), and pain assessments were extracted from 345 medical charts of ICU admissions from five teaching hospitals between 2017 and 2019. Descriptive statistics and multiple linear regression were performed.

Results: All sites reported using the 0-10 numeric rating scale, but the implementation of a behavioural pain scale was variable across sites. A median of three documented pain assessments were performed per 24 hr, which is below the minimal recommendation of eight to 12 pain assessments per 24 hr. Overall, pain assessment was present in 70% of charts, but only 20% of opioid doses were followed by documented pain reassessment within one hour post-administration. Higher level of consciousness (β = 0.37), using only breakthrough doses (β = 0.24), and lower opioid doses (β = -0.21) were significant determinants of pain assessment documentation (adjusted R2 = 0.25).

Conclusion: Pain assessment documentation is suboptimal in ICUs, especially for patients unable to self-report or those receiving higher opioid doses. Study findings highlight the need to implement tools to optimize pain assessment and documentation.

RéSUMé: OBJECTIF: La sous-évaluation de la douleur constitue un obstacle majeur à une gestion efficace de la douleur, et le manque de documentation de l’évaluation de la douleur a été associé à des conséquences défavorables pour les patients. Cette étude visait à : 1) décrire les facteurs contextuels liés à l’évaluation et à la gestion de la douleur dans cinq unités de soins intensifs (USI) du Québec; 2) décrire leurs pratiques de documentation de l’évaluation de la douleur; et 3) identifier les déterminants sociodémographiques et cliniques liés à la documentation de l’évaluation de la douleur. MéTHODE: Un devis de recherche rétrospectif descriptif-corrélationnel a été utilisé. Les données sociodémographiques (c.-à-d. l’âge, le sexe), les données cliniques (c.-à-d. le diagnostic, la ventilation mécanique, le niveau de conscience, la gravité de la maladie, les opioïdes, les sédatifs) et les évaluations de la douleur ont été extraites de 345 dossiers médicaux avec admissions à l’USI de cinq hôpitaux universitaires entre 2017 et 2019. Des statistiques descriptives et une régression linéaire multiple ont été effectuées. RéSULTATS: Tous les sites ont déclaré utiliser l’échelle d’évaluation numérique de 0 à 10, mais l'implantation d’une échelle de douleur comportementale variait d’un site à un autre. Une médiane de trois évaluations de douleur étaient documentées par 24 heures, ce qui est inférieur à la recommandation minimale de huit à 12 évaluations de douleur par 24 heures. Dans l’ensemble, l’évaluation de la douleur était présente dans 70 % des dossiers, mais seulement 20 % des doses d’opioïdes étaient suivies d’une réévaluation documentée de la douleur dans l’heure suivant leur’administration. Un niveau de conscience plus élevé (β = 0,37), l’utilisation exclusive d’entredoses d'opioïdes pour les percées de douleur (β = 0,24) et des doses d’opioïdes plus faibles (β = -0,21) ont constitué les déterminants significatifs dans la documentation de l’évaluation de la douleur (R2 ajusté = 0,25). CONCLUSION: La documentation de l’évaluation de la douleur est sous-optimale dans les USI, en particulier pour les patients incapables de s’exprimer ou ceux qui reçoivent des doses plus élevées d’opioïdes. Les résultats de cette étude soulignent l'importance d'implanter des outils pour optimiser l’évaluation et la documentation de la douleur.

Keywords: documentation; intensive care; pain; pain assessment.

MeSH terms

  • Documentation
  • Humans
  • Intensive Care Units*
  • Pain Management*
  • Pain Measurement
  • Retrospective Studies